Nord Thaïlande, reconciliation

06/06/2015 23:02

Je n’ai toujours pas écrit sur ce mois dans le nord de la Thaïlande, et pourtant il ne mérite pas d’être passé sous silence. Tout d’abord parce que nous l’avons partagé avec nos parents respectifs, également car enfin, j’ai compris pourquoi certaines personnes choisissent de vivre en Thaïlande.Le paysage ressemble beaucoup au nord du Laos : forestier, montagneux… plus frai. Les gens aussi: acceuillants, souriants... plus vrais.

Nous emmenâmes nos parents dans la région de Chiang Rai. N’ayant qu’un peu plus de dix jours, nous décidâmes de nous limiter à une petite partie et d’en profiter au maximum.Apres une journée sur Bangkok et une autre sur Ayutthaya, nous prîmes le train de nuit direction Chiangmai afin d’y récupérer un bus vers Chiang Rai. Nous louâmes des scooters le lendemain et, armés d’une carte de la région, nous vagabondâmes dans les alentours pendant cinq jours.

Doi Maesalong nous permit de déguster du thé et de prendre deux routes totalement différentes pour voir le même temple. Sans commentaires.

Le triangle d’or héberge un magnifique musée sur l’opium ainsi qu’un refuge d’éléphants géré par une association en partenariat avec un grand resort. Sans parler bien sûr du magnifique point de vue donnant sur le Mékong qui s’y sépare en deux branches. Le triangle ainsi forme crée la limite entre la Thaïlande, la Birmanie et le Laos.

Chiang Kong, la ville frontière avec le Laos. Nous l’avions déjà traversée le deuxième jour de notre voyage. Nous eûmes l’occasion de la visiter cette fois. Elle s’avéra très agréable et dynamique. Rien à voir avec les précédentes villes frontières que nous avions traversées.

Pour finir, Phu Chi Fa. L’objectif principal de ces quelques jours. Les photos parlent d’elles-mêmes.

Lorsque nous rentrâmes sur Chiang Rai, le festival de l’eau- Songkran -le nouvel an bouddhiste avait commence. Nous l’avions déjà ressenti quand des enfants nous jetaient des seaux d’eau sur les routes. Mais les trois jours principaux de Songkran etaient dingues. Il s’agit d’une immense bataille d’eau organisée sous la présence vigilante des forces de l’ordre (qui y participent discrètement d’ailleurs).Nous avions choisi de nous rendre à Chiangmai vonlontairement. La grande ville du Nord, réputée pour être « the place to be » durant cette période. Une réputation bien mérite, la ville étant entourée de canaux. Trois jours durant, chacun était munis d’un pistolet à eau –au moins- d’une pochette imperméable et d’un grand sourire. Enfants, adultes, jeunes, vieux, pas un n’est épargne. Pas un sans riposte.

Nous restâmes sur Chiangmai une petite semaine après le départ de nos familles. Nous découvrîmes la plus grande ville étudiante d’Asie du Sud est. Une ville jeune, ouverte, dynamique. Une fois sortie du vieux centre, joli, cubique, et très touristique, nous rencontrâmes des étudiants. Des jeunes qui trainent dans les bars, apprécient la musique live internationale, parlent anglais, partagent nos centres d’intérêt… Comme un retour au pays.

Un break bien sympathique que nous prolongeâmes sur Pai. Un petit village qui en lui-même n’a rien d’extrêmement intéressant, mais ce sont les gens qui valent le détour. Pai m’a beaucoup fait penser à Koh Rong. Un ilot sortit tout droit des années soixante-dix au milieu de la jungle. Un endroit ou locaux et voyageurs se mélangent dans la bonne humeur et la musique. Nous y avons rencontre toute une petit troupe hétéroclite du Barman Thai a la jongleuse allemande en passant par le grand métisse norvégien et le petit blondinet israélien.. Et bien sûr nous y retrouvâmes E. notre ami de la fac qui partagera notre voyage pendant un mois et demi.

Une aventure qui continue vers Myanmar, l'une des destinations phare de ce trip. Trois fourmis en Birmanie.